[Bagnolet] Soirée/discussion sur l’enfermement des mineurs

Vendredi 27 janvier, 19h au Local Le rémouleur, 106 rue Victor Hugo à Bagnolet Métro Robespierre.

Soirée « Les murs nous enferment. Attaquons toutes les prisons. »

sur l’enfermement des mineurs, en solidarité avec les inculpés de Toulouse.

Ecoute du documentaire sonore  » Silence, c’est la loi !  » : Une trentaine dejeunes, pour la plupart mineurs, réagissent aux déclarations médiatiques, politiques et scientifiques portés à leur encontre. Leurs témoignages – comme la musique qui les accompagne – dressent un état des lieux de la situation au fil des parcours et des quotidiens… (sons écoutables sur http://www.bandeorganisee.org/)

Cette soirée est l’occasion de revenir sur des luttes passées et présentes contre l’enfermement des mineurs, mais aussi de discuter du maillage de contrôle qui s’étend de l’école à la prison.

Des harcèlements disciplinaires aux psychologues scolaires, en passant par les assistants sociaux, les dossiers scolaires deviennent rapidement des casiers judiciaires. Pour l’État, il s’agit de contrôler, mater, dresser les « éléments potentiellement dangereux ». Refuser cette intégration, c’est souvent « tomber dans la délinquance » ; catégorie créée par l’État lui permettant de renforcer ses organes répressifs et légitimer son pouvoir.

Solidarité avec les inculpés de Toulouse !

« Au mois de mai, une révolte éclate et dure pendant plusieurs jours dans l’Etablissement pour Mineurs de Lavaur, dans le Tarn. Les enfermé-es saccagent plusieurs dizaines de cellules en affrontant les maton-nes. Dehors aussi la colère s’exprime, contre les institutions et entreprises qui enferment, ou profitent de l’enfermement. En juillet, à Labège, une dizaine de personnes font irruption dans les locaux de la direction interrégionale de la protection judiciaire de la jeunesse, et repartent sans encombre après avoir aspergé les ordinateurs, écrit des slogans contre l’incarcération des mineurs « nique la justice », « porcs » et laissé des tracts à l’intention des salariées.

Mi-novembre, des perquisitions et arrestations sont effectuées dans le cadre d’une enquête sur cette action. 4 personnes sont alors placées en détention préventive, une autre mise sous contrôle judiciaire  »

 

Indy Paris

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