Communiqué d’Alternative Libertaire Toulouse
Non à la répression politique ! Liberté immédiate pour les inculpé-e-s du 15 novembre
Le 15 novembre au matin les forces de répression interpellent une dizaine de militant-e-s à leur domicile. Après leurs gardes à vue, quatre militant-e-s ont été mis en détention préventive et y sont toujours aujourd’hui.
Pour quelles raisons? Officiellement pour avoir participé à une action le 5 juillet dernier contre les locaux de la PJJ (Protection Judiciaire de la Jeunesse). Ils et elles sont accusé-e-s de « participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destruction ou de dégradations de biens ; violence commise en réunion sans incapacité ; dégradation ou détérioration du bien d’autrui commise en réunion ».
Sur le fond, nous nous moquons de savoir ce qui s’est passé durant cette action, là n’est pas l’essentiel. L’incarcération des mineur-e-s est une étape de plus vers le tout sécuritaire contre lequel nous luttons. La répression qui frappe nos camarades démontre une fois de plus que l’État utilise tous les moyens à sa disposition pour faire taire ceux et celles qui s’opposent à sa politique.
Les contrôles au faciès, les licenciements massifs, les caméras partout dans l’espace public, le flicage de nos vies, les expulsions de sanspapier-e-s, les grandes qui se gavent sur notre dos, l’enfermement d’enfants de 13 ans, c’est cela la véritable violence qu’il faut combattre.
La répression ne nous fera pas taire et nous continuerons à combattre l’État et ses larbins.
Libération immédiate des inculpées du 15 novembre, NON aux centres d’enfermement pour les mineur-e-s.
AL Toulouse.