Archive for décembre, 2011

Solidarität mit den Angeklagten von Toulouse!

vendredi, décembre 30th, 2011

Am 5. Juli 2011 wurde das Büro der PJJ (der Jugendschutzbehörde) in Toulouse besucht und verwüsted aus Protest gegen ihre Beteiligung an dem Wegsperren junger Leute. Während die PJJ über ihre Arbeitsbedingungen in den EPM (Jugendknäste) , die sie mit der Knastleitung zusammen verwalten, jammerte, wurden die Kids, die als verloren gelten, von der berüchtigten ERIS Einheit fertiggemacht.
Am 15. November 2011 wurden in Toulouse, sieben Wohnungen, einige davon Besetzungen, von hunderten Polizisten gestürmt und durchsucht. Computer, Telefone, Bücher, Poster und persönliches wurde mitgenommen. Im folge dieser Ereignisse wurden 6 Menschen in Gewahrsam genommen, 4 weitere wurden vernommen und eine Familie, die gerade versucht legale Papiere zu bekommen wurde festgenommen und am selben Tag wieder frei gelassen. Nach 32 Stunden Polizei-Gewahrsam wurden 4 Menschen auf Anordnung von Mr. Suc ( der Untersuchungsrichter) in Untersuchungshaft überführt. Eine Person ist auf Bewährung draußen, eine andere muss dem Gericht weiter als Zeuge_in zur Verfügung stehen. Die Anklagen sind: „Beteiligung an einer Gruppe die gemeinsame Gewalt gegen Menschen und Sachbeschädigung organisiert haben soll“ und vieles mehr.
Ob die angeklagten Menschen schuldig oder unschuldig sind spielt keine Rolle. Mit immer mehr Mauern, sperren sie uns physisch hinter Gitter und in Käfige. Das Justiz und Knastsystem trifft uns heute wie es täglich viele andere trifft um die weiße, privilegierte, patriachale Mittelschicht zu schützen.

Weder unsere Wut, noch unsere Solidarität werden verborgen bleiben.
Freiheit für alle Gafangenen!

 

Kein Knast ! Kein Staat !

Appel global à des manifs bruyantes devant les prisons le 31.12

samedi, décembre 24th, 2011

Appel à des manifs bruyantes devant les prisons,
taules, et centres de détention à travers le monde
pour la nouvelle Année.

A l’extérieur et à l’intérieur, PARTOUT.

Cet évènement est inspiré par l’appel Nord Américain à un jour d’action contre les prisons pour le nouvel An 2011, car celles-ci demeurent incontestablement inchangées:

Dans certains pays, les manifestations bruyantes devant les prisons sont une tradition perpétuée. Un moyen d’exprimer sa solidarité avec les personnes qui sont en prison le soir du nouvel An, de se rappeler ceux qui sont enfermés par l’état.

Une manifestation bruyante brise l’isolation et l’aliénation des cellules que nos ennemis ont créées, mais ne doit pas en rester là. La prison a une longue histoire au sein du Capital, étant l’une des formes les plus archaïques de prolongation de la torture et du châtiment. Elle sert à tuer lentement, et à torturer les indésirables -ceux qui résistent au pouvoir en place- ceux qui ne ressentent pas le besoin de rentrer dans le moule préétabli de la société.

La prison n’est pas seulement utilisée comme une institution, mais comme un appareil tout entier, bâti à l’extérieur, de l’autre coté des murs des prisons. Un système que nos ennemis eux-mêmes, ceux qui réduisent nos vies quotidiennes à des prisons, rendent évident de plusieurs manières: à travers des banques qui financent le développement des prisons (comme Wells Fargo, Bank of America, BNP Paribas, Bank of the West, et Barclays), des entreprises qui signent des contrats dans le cadre du développement des prisons (comme Bergelectric Corporation, SASCO Electric, Engineered Control Systems, MacDonald Miller Facility SLTNS et Kane MFG Corp.), ceux qui investissent dans le développement des prisons (comme Barclays Intl. and Merrlin Lynch), jusqu’à la police et les gardes cachés derrière leurs plaques et le pouvoir que leur donne l’état.

La solidarité ne doit pas seulement être l’expression de notre poésie révolutionnaire personnelle, qui se réduit à une analyse anarchiste bien développée, mais aussi une expression d’actions mises en pratique au sein de la guerre sociale quotidienne. C’est pourquoi nous proposons à tous ceux qui ont une compréhension réciproque du monde carcéral et de ce qu’il crée, de se souvenir de ce jour, et de le noter sur leurs agendas. De repérer des points d’attaque. De ne pas se limiter à une manif bruyante, et de multiplier les actions autonomes les unes des autres. De briser les positions mondaines dans lesquelles nous nous enfermons par notre propre refoulement.

A tous les camarades que nous connaissons, et à tous ceux que nous devons encore rencontrer. Ne pas s’être rencontré ne signifie pas que nous n’agissons pas en affinité avec l’autre. Notre lutte continue non seulement à l’extérieur, mais aussi à l’intérieur. La prison n’est pas une fin, mais une continuation. A travers des moments de révolte individuels et collectifs, par les moyens possibles à chacun. Comme le feu, notre rage doit s’étendre.

Contre les prisons, et le monde qui les maintient.
Pour la guerre sociale.

En l’honneur de tou-te-s celles et ceux actuellement emprisonné-es.

 

Bande Organisée

samedi, décembre 24th, 2011

Un documentaire réalisé à travers la France en 2010-2011.

Une trentaine de jeunes, pour la plupart mineurs, réagissent aux déclarations médiatiques, politiques et scientifiques portés à leur encontre. Leurs témoignages – comme la musique qui les accompagne – dressent un état des lieux de la situation au fil des parcours et des quotidiens…

Site web de Bande Organsiée

[Toulouse] Beau comme une prison qui brûle

samedi, décembre 24th, 2011

Toulouse, marché de Noël du Capitole, le 17 décembre

[Paris] Modeste contribution à la solidarité avec les inculpés de Toulouse

samedi, décembre 24th, 2011

Contre toutes les prisons

Dans l’après-midi du jeudi 22 décembre, nous avons décidé d’amener la question de la prison dans la rue à l’endroit-même où se diffusent régulièrement des idées antiautoritaires depuis un bon moment maintenant. Une grande banderole a été posée sur le mur de grillage et de barreaux de la place du métro Belleville à Paris, sur laquelle était écrit « Détruisons toutes les prisons (A) » et des tracts ont été diffusés sur l’enfermement des mineurs, la situation de camarades incarcéré-es à Toulouse, la prison et la société carcérale en général. Une petite contribution facilement reproductible à toutes les échelles.
L’occasion aussi de discuter un peu de tout ça avec pas mal de passants curieux et intéressés, malgré la horde habituelle de zombies se rendant d’une contrainte à une autre sans même lever les yeux de leurs pieds d’automates.

Courage à toutes celles et ceux qui ne lâchent rien sur la planète maton.
Solidarité avec les révoltés de la prison sociale, dedans comme dehors.

Le tract est lisible ici.

Indymedia Paris

Contributions au soutien

samedi, décembre 24th, 2011

O.P.A. soutient les inculpéEs de Labège !

Vidéo d’un instant de concert

Soutien du Centro Pastoral SAN CARLOS BORROMEO

Centre Pastoral SAN CARLOS BORROMEO
28053 MADRID
Tel 91 477 85 78
Email : sancarlos@borromeo.e.telefonica.net

Javier Baeza Atienza, Curé du diocèse (CNI N° 51669677Q) responsable du centre pastoral ci-dessus cité, désire rendre public la condamnation, au nom de cette communauté chrétienne, du traitement dispensé aux jeunes gens de Toulouse qui ont été arrêtés le 15 novembre sous prétexte d’une action réalisée le 5 juillet passé lorsqu’une dizaine de personnes sont entrées dans les locaux de la PJJ (Protection Judiciaire de la Jeunesse) de Labège.

 Il nous apparaît que les actions pacifiques, dont le but est d’alerter les citoyens sur le sort réservé aux mineurs et jeunes se retrouvant en conflit avec la loi ne peut avoir comme conséquence la criminalisation de ceux qui mèneraient ces actes au service de toute la société.

 Par conséquence, nous sommes solidaires et, s’il le faut, sommes disposés à revendiquer l’action faite par des jeunes gens qui visait à dénoncer l’existence des prisons pour mineurs au sein de l’espace européen. Nous affirmons que ce type d’actes contribuent à ce que l’Europe soit plus libre, fraternelle et égalitaire, ce qui devrait être le but recherché part tout État de droit.

De même nous exprimons , comme croyants en un évangile de vie et de liberté et par expérience, que les mesures coercitives et la privation des droits fondamentaux ne participent aucunement à l’établissement de la justice ou à la réparation de quelque dommage qui aurait été commis.

Fait à Madrid le 14 décembre 2001

 Cachet et signature

 

Soutien de la COORDINADORA DE BARRIOS

COORDINATION DES COMITES DE QUARTIER
Commission pour le suivi des mineurs et de la jeunesse
2 Rue Peironcely 28053 Madrid Tel 91 477 85 78

 La Docteur CARMEN GARCIA SERRANO CNI N° 50450835
secrétaire de la coordination des comités de quartier pour le suivi des mineurs et de la jeunesse

 CERTIFIE

 Le soutien que cette organisation souhaite donner aux 4 personne détenues le 15 novembre dernier sous prétexte de l’action pacifique réalisée le 5 juillet de cette même année au sein des locaux de la Protection Judiciaire de la Jeunesse à Labège, dans les environs de Toulouse.

Fait pour valoir à qui de droit, le 14 /12 / 2011

 Signature et cachet

[Montpellier] Tags de solidarité avec les inculpéEs de Toulouse et Nantes

samedi, décembre 24th, 2011

Il y a quelques jours, de petits zoulous ont dégradé les façades et les alentours de la MGP (mutuelle générale et retraites des keufs) avec des inscriptions comme « Feu aux prisons » ; « On voulait juste vivre tranquille, nique la police et son monde » ; « Crève la Justice »… Pourquoi ? La rage mon frère ! et en soutien aux gens de Toulouse et de Nantes.

Ces petits voyous ont pu disparaître comme par magie malgré la caméra… Acabadabra…

YES FUTURE ! Que crève l’État ! Feu à l’EPPO de Nîmes !

Indy Nantes, mercredi 21 décembre 2011

Les 24 et 31 décembre : « Du bruit contre les prisons »

samedi, décembre 24th, 2011

Émissions de radio en soutien aux prisonniers sur Canal Sud (92.2 FM pour Toulouse et ses environs) sinon sur canalsud.net à partir de 19H.

Au programme du son, des news et des messages.

Pour passer vos messages à destination des prisonniers vous pouvez appeler le numéro de l’antenne (05.61.53.36.95).

Ces périodes de fêtes, où les gens sont censés se retrouver et se réunir, mettent à jour de manière plus marquée l’isolement et la distance qui sépare les prisonniers de leurs proches tout le reste de l’année.

FORCE RAGE ET DÉTERMINATION

EPM : des enfants en prison (Blog Rue 89…)

samedi, décembre 24th, 2011

Le 15 novembre dernier six personnes ont été arrêtées à Toulouse. Quatre d’entre elles sont toujours en détention préventive accusées de s’être introduites dans les locaux de la direction interrégionale Sud de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), d’avoir répandu un liquide nauséabond sur les ordinateurs, et dénoncé par tags et tracts les EPM (établissements pénitentiaires pour mineurs).

Peu de dégâts

Les accusés revendiquent leur qualité de militant(e)s politiques mais nient leur participation à cette action dont la forme est évidemment discutable, mais dont Michel Valet, procureur de Toulouse a pu dire :

« Les agents de la PJJ n’ont pas fait l’objet de violences physiques même si cet acte, qui n’a finalement fait que peu de dégâts, les a profondément choqués. » (La Dépêche du Midi, 6 juillet 2011).

Il demeure, malgré le peu de gravité des faits, que quatre personnes sont incarcérées et il demeure le problème des EPM, ces véritables prisons pour enfants, qui n’ont cessé d’être dénoncés depuis leur création par de nombreuses organisations politiques et syndicales, de la FSU à la LDH en passant par le Syndicat de la Magistrature et le PC, peu suspectes, elles, de sympathies « anarcho-autonomes-ultra-gauche-etc. ».

Rafraîchissons notre mémoire : les EPM sont des lieux de détention réservés aux jeunes de 13 à 18 ans, des enfants disais-je, créés par la Loi d’orientation et de programmation pour la justice du 9 septembre 2002 dite Loi Perben 1. Les premiers établissements ont été ouverts en 2007-2008, les « Centres éducatifs fermés »créés par la même loi et mis en service précédemment ne suffisant manifestement pas à mater les récalcitrants.

Un couple schizophrénique

Il y a actuellement environ 360 personnes détenues en EPM sur quelque 800 jeunes incarcérés. Les quartiers pour mineurs que devaient remplacer les EPM n’ont, en effet, pas disparu. Évidemment.

L’idée, comment ne pas la qualifier de « géniale » ? qui présida à la création de ces prisons était de « faire une école avec des murs » autrement dit d’allier dans les hauts murs le pénitentiaire et l’éducatif ce qui se concrétisa sur le terrain par la création d’un « binôme » constitué d’un gardien et d’un éducateur. Ce qui, non seulement d’un point de vue pédagogique, mais socialement et psychologiquement parlant, est une aberration.

L’éducation, en effet, implique l’adhésion de l’apprenant, ce que l’institution éducative « ouverte » a déjà tellement de peine à réaliser. Le pénitentiaire en revanche nécessite la coercition puisqu’il s’agit de faire pénitence. Il s’agit donc là d’un couple schizophrénique auquel est confié l’enfant détenu. Et pas n’importe quel enfant. Un enfant rompu.

Car nous savons bien qui sont ces enfants, nous savons bien qu’il ne viennent pas des beaux quartiers et nous savons bien qu’ils sont les laissés-pour-compte d’une institution éducative qui refuse obstinément de se donner les moyens de prendre en charge dès avant la maternelle les enfants les plus démunis, les plus éperdus.

Tout commence là en effet, dans cette scolarisation qui devrait demeurer maternelle et dans laquelle, comme le souhaitait tant Pauline Kergomard (fondatrice des écoles maternelles), le jeu devait être la première occupation de l’enfant, le premier travail disait-elle, par lequel celui-ci entrait dans la lecture, l’écriture, la culture. Et ceci sans nécessité de ces évaluations qui dès ce premier âge opèrent des ségrégations qui n’osent dire leur nom.

Suicides, mutineries, agressions…

C’est à ce moment inaugural de la vie qu’il conviendrait de consacrer les moyens les plus importants, ceux que l’on trouve pour construire prisons, CEF et EPM (environ 700 euros par jour pour un jeune en EPM), pour donner à ces tout-petits « issus de milieu défavorisé » le bain linguistique (tout commence par la maîtrise de la langue), artistique et culturel dont ils ne bénéficient pas dans leur famille.

Mais on ne se propose même pas de le faire. Il est tellement plus facile d’inculquer et d’évaluer, et de mentir comme ne cesse de le faire ce DRH qui se prend pour un ministre de l’Education, qui prétend faire une révolution en inventant une aide personnalisée qui, sous diverses formes, se pratique depuis cinquante ans pour le moins, qui dément vouloir évaluer en maternelle alors que des documents publiés par son ministère prouvent le contraire et qui dissimule les statistiques peu favorables à son bilan (Le Monde du 13 et 14 décembre).

Conséquences : suicides (EMP de Meyzieux, février 2008- EMP d’Orvault, février 2010), mutineries (Meyzieux, juin 2007- Lavaur, juillet 2007 et mai 2011), agressions d’éducateurs et de surveillants, destruction de cellules, tentatives d’évasion… La CGT-PJJ en arrive à comparer ces prisons pour jeunes à des cocottes-minutes et jusqu’au Sénat (le précédent) qui dans son rapport ne peut que constater la catastrophe.

Alors quand d’autres jeunes, militants ceux-ci, protestent à leur manière, sans causer trop de dégâts, que fait-on ? On incarcère bien sûr, puisque c’est tout ce que l’on sait faire, ce que l’on veut faire.

 Restez assis les enfants !

[Paris] Balade en solidarité avec les inculpé-es de Labège

samedi, décembre 24th, 2011

Samedi 17 novembre à Paris, on était une trentaine de personnes bien décidées à exprimer notre solidarité avec les mutins de l’EPM de Lavaur, ainsi qu’avec les quatre compagnon-nnes incarcéré-es depuis la mi-novembre, accusé-es d’avoir trashé en écho à cette révolte, les locaux de la Direction Interrégionale de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) à Labège, le 5 juillet dernier.

On a joyeusement diffusé le tract Les murs nous enferment, attaquons toutes les prisons, qui a aussi été abondemment collé en affiche sur notre passage et, selon les moments, sorti une banderole (« De l’école à la prison : contre tous les enfermements »).

On a également profité de cette balade pour laisser quelques souvenirs à différents flics sociaux rattachés à la PJJ (comme le Centre d’Action Éducative de la PJJ, 25 rue Fontaine au Rois, Paris 11) et à la Direction Interrégionale de la PJJ (14 rue Froment, Paris 11). Ils ont pu découvrir leurs murs recouverts d’affiches et de tags (« PJJ=maton », « Feu aux prisons », « Crame ta geole, saigne ton geolier », « Nik la taule », « Matons, on vous aura », « De l’école à la prison liberté », « Mort aux flics »).

Parce que leur justice est une machine à broyer les vies,
Parce que ce sont toutes les taules qu’il faut abattre,
Parce leurs murs n’arrêteront pas nos révoltes,
Liberté pour toutes et tous !

Indymedia Nantes, 23 décembre 2011.