A propos de la manif du 17 décembre…
ok on est à la bourre
Samedi 17 décembre a eu lieu une manifestation à Toulouse contre la répression et plus particulièrement pour exiger la libération et la levée des poursuites des inculpéEs du 15 novembre.
Depuis plus d’un mois 4 personnes sont incarcérées en détention provisoire suite à une opération d’envergure impliquant plus d’une centaine de gendarmes. Perquisitions opérées simultanément dans sept lieux de la ville, après une enquête menée avec tous les moyens techniques dont disposent aujourd’hui les forces de l’ordre. Ecoutes téléphoniques, fadettes, ADN, filature, etc… Tout cela pour quelques malheureux tags et un charivari à la Protection Judiciaire de la Jeunesse en protestation contre l’incarcération des mineurs. Dès le départ dans cette affaire, les moyens répressifs sont utilisés sans compter.
Ce samedi, nous voulions tout simplement protester contre le traitement fait à nos camarades incarcéréEs depuis un mois. Cela n’a pas été sans mal à cause d’un impressionnant dispositif répressif. Rien n’a été négligé pour qu’on se tienne tranquille. Des dizaines de cars de garde mobiles et de CRS, une bonne trentaine d’énervés de la Brigade Anti-Criminalité ont été mobilisés dans l’objectif de nous empêcher de manifester mais aussi de nous faire peur. Effrayer en déployant le nombre et en donnant un avant goût de la violence dont ils sont capables. Alors qu’une centaine de gardes mobiles et CRS casqués et armés (flashball, lacrymogène, matraque) encerclaient la place les quelques manifestantEs qui n’avaient pas réussi à sortir de la nasse étaient harceléEs par les fonctionnaires de la BAC armés de matraques télescopiques.
L’affaire à duré trois quart d’heure et un attroupement s’est formé tout autours du dispositif, les gens scandalisés et en colère qui n’ont pas facilité la tâche au force de l’ordre. Finalement les dernièrEs manifestantEs se sont libéréEs par un joli mouvement de poussée collective.
Tout cela pour nous empêcher de manifester et diffuser des tracts ? Manque de bol, on a peut être eu peur mais nous étions surtout déterminéEs à faire ce pourquoi nous étions là. Une fois que les casqués ont quitté la place sous les huées, le cortège s’est reformé et a réussi, moyennant quelques facéties, dont celles de quelques clowns, à circuler un peu dans la ville et à informer sur la situation. Combien étions-nous ? Entre ceux et celles qui ont perdu la manifestation, ceux et celles qui devant tant de haine ont préféré rester à l’écart, 200 à 300 personnes environ. Difficile de compter quand les forces de l’ordre cherchent à nous disperser. Il s’agissait encore une fois de nous isoler. De bien montrer que rejoindre cette manifestation, et les personnes qui l’organisent, c’est prendre des risques physiques et judiciaires. Pourtant nombreux sont ceux et celles qui nous ont rejoints malgré tout comme Urgence un toit qui avait décidé de mêler leur manifestation à la nôtre. Nous étions un nombreux et joyeux cortège à finir en plein milieu du marché de noël par des lectures de tracts et l’affichage de slogans dénonçant les prisons, qu’elles soient pour les majeurs ou les mineurs.
Nous ne nous surprendrons pas de la capacité de l’Etat à réprimer ce qui l’incommode, la répression est malheureusement une réalité quotidienne. Ce qui ne nous empêche pas de nous révolter à chaque fois, et de refuser cette répression spectaculaire sur une simple manifestation et, avant déjà, sur une simple action dénonçant l’emprisonnement des mineurs.
« PJJ en boxon noël en prison » « Non au EPM » « Détruisons les prisons avec rage et joie » « chaque âge saccage sa cage » « Etat policier Dégage » « Police, justice, répression, dégage » « On était gosses avant d’avoir la rage » « Le père Noël n’existe pas et vous irez en prison à 12 ans ! » « La plus belle jeunesse crêve en taule »
L’ampleur des moyens policiers, les vexations diverses et répétées (retards de courrier, difficultés à obtenir les permis de visite, rétention des mandats…) sur les personnes incarcérées et maintenant cette tentative d’intimidation nous révoltent et ne font qu’augmenter notre détermination à lutter pour leur libération et pour la levée des poursuites.
Et bien sûr à continuer à nous battre pour que tout cela finisse enfin…
février 1st, 2012 at 20:08
Solidaridad con los detenidos del 15 de noviembre de Toulouse
Mas de un mes en prision. Stop ! liberacion inmediata, interupcion de las persecuciones !
El sabado 17 de diciembre, hubo una manifestacion en Toulouse contra la represion, y particularmente para exigir la liberacion y la interupcion de las persecuciones contra los detenidos del 15 de noviembre.
Desde mas de un mes 4 personas estan incarceladas en detencion preventiva luego a una operacion amplia que involucro mas de un centenar de gendarmes. Registros operados simultaneamente en 7 lugares de la ciudad, despues de una investigacion con todos medios tecnicos dispuestos por las fuerzas del orden : escuchas telefonicas, ADN, vigilancia… todo eso para unos grafitis miserables y un jaleo en la Proteccion judicial de la juventud en protesta contra la incarcelacion de los menores.
Desde el principio de este caso, los medios represivos estan utilizado sin contar.
Este sabado, queriamos simplemente protestar contra el tratamiento hecho a nuestros compagneros incarcelados desde hace un mes. Nu fue tan facil a causa de un dispositivo represivo impresionante. Nada ha sido olvidado para que quedemos tranquilos. Decenas de furgonetas de gendarmes y policias, una trentena de acelerados de la Brigada anti criminalidad (BAC) habian sido mobilizado con objectivo de impedir la manifestacion, pero tambien de asustarnos. Asustar desplegando ampliamente y dando el anticipo de la violencia dela que son capaces. Mientras un centenar de gendarmes y policias apoquinados y armados (balas de goma, gaz lacrimogeno, porra) cercaban la plaza, los algunos manifestantes que no habian logrado salir de la nasa estaban hostigados por los funcionarios de la BAC armados con porras telescopicas.
El caso duro 3 cuartos de hora y un agrupamiento se formo alrededor del dispositivo, gente escandalizados y enojados que no facilitaron el papel de las fuerzas del orden. Por fin los ultimos manifestantes se sacaron por un bonito movimiento de empujon colectivo.
Todo eso para impedir que manifestamos y difundimos volantes ? Quizas tuvimos algo de miedo pero estabamos sobre todo determinados a hacer lo decidido. Cuando los apoquinados salieron de la plaza bajo una abucheo, el comitivo se volvio a formarse y logro, a cambio de unas bromas, por ejemplo las de los payasos, circular un poco en la ciudad y informar de la situacion.
Cuanto estabamos ? Entre la gente que perdio la manifestacion, la gente, que en frente de tanto odio, prefirio quedar apartada, entre 200 y 300 personas aproximadamente. Dificil contarse cuando las fuerzas del orden tratan dispersarnos. Se trataba de aislarnos una y otra vez. Bien mostrar que reunirse con la manifestacion y las personas organisadoras, es arriesgarse fisicamente y en frente a la justicia. Sin embargo, fueron muchos los que se reunieron con nosostros a pesar de todo, como el colectivo « Urgencia un Techo » que habia decidido juntar su manifestacion con la nuestra. Fuimos un comitivo numeroso y alegro acabando en el mero centro del Mercado de la Navidad por la lectura de textos y la colocacion de esloganes denunciando las carceles, que sean para los adultos o los menores.
« PJJ (Proteccion judicial de la juventud) en carajo, Navidad en prision », « No al EPM (establecimiento para los menores) », « Destruyamos las carceles con rabia y alegria », « a cada edad, devasta tu jaula », « Estado policiaco ,marchate », « Policia, justicia, represion ,marchate »
No nos asombraramos de la capacidad del Estado a reprimir lo que le incomoda, la represion esta por desgracia una realidad cotidiana. Eso no nos impide rebelarnos siempre y rechazar esa represion espectacular sobre una mera manifestacion,y antes de eso sobre una mera accion denunciando el encarlelamiento de los menores.
La amplitud de los medios policiacos, las humillaciones diversas y repetidas (retraso del correo, dificultades para obtener los permisos de visita, retencion de los giros..) contra las personas incarceladas y ahora este intento de intimidacion nos indignan y no hacen otra cosa que subir nuestra determinacion a luchar para su liberacion y para el paro de las persecuciones.
Y tambien a seguir la lucha para que todo eso se acabe por fin…
No queremos este mundo que nos controla y nos encerra. Sus porras no nos haran callar, ni andar de un mismo paso.
Reunion cada martes a las 20h en Canal Sud para organizar el apoyo à los detenidos
nonalepm@riseup.net
http://pourlaliberte.noblogs.org/
apoyo financiero pra los gastos de justicia y de encarcelamiento : manda sus cheques con orden de
« Maria », CAJ c/o Canal Sud, 40 rue Alfred Duméril, 31400 Toulouse