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Brève mutinerie à la prison de Bourg-en-Bresse
Reuters, 01/08/2013 à 20:25
LYON (Reuters) – Une mutinerie a éclaté jeudi en milieu d’après-midi à la prison de Bourg-en-Bresse (Ain), où une trentaine de détenus ont refusé de regagner leurs cellules, jusqu’à l’intervention des forces de l’ordre, a-t-on appris de source syndicale.
Les détenus se sont retranchés peu après 16h00 dans une aile de bâtiment où ils ont dégradé du matériel.
« Ils ont détruit des lumières, inondé la coursive, détruit les caméras de surveillance et placé le mobilier des cellules dans les coursives afin d’entraver la circulation », a dit Stéphane Pieltant, du syndicat de surveillants UFAP.
Un litige avec un moniteur de sport serait à l’origine des débordements, a-t-il précisé.
Les équipes régionales d’intervention et de sécurité (ERIS) sont intervenues vers 19h00 pour rétablir l’ordre.
Le centre pénitentiaire de Bourg-en-Bresse, construit en 2010, compte 700 places. Il n’est occupé qu’à 90% contrairement à beaucoup d’autres prisons qui connaissent des problèmes de surpopulation.
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Ain : la mutinerie à la prison de Bourg-en-Bresse est terminée
Le Parisien, 01.08.2013, 19h22
Une vingtaine de détenus se sont rebellés ce jeudi aux alentours de 16 heures à la prison de Bourg-en-Bresse (Ain). Retranchés dans l’aile de la maison d’arrêt, ils ont détruit des luminaires, des canalisations d’eau mais aussi le système de vidéosurveillance. Avant d’être maîtrisés trois heures plus tard.
Il n’y a pas eu de violence pendant cette « mutinerie », mais des échanges d’insultes avec les gardiens.
Un des personnels du centre pénitentiaire, joint par LeParisien.fr, avait annoncé l’intervention des forces de l’ERIS, les équipes régionales d’intervention et de sécurité. Selon cette même source, les détenus se sont révoltés parce qu’ils se sont vus refuser de pouvoir porter un short pour aller faire du sport. Malgré les fortes chaleurs, le port du short serait interdit par le règlement.
Du côté de la préfecture, on indiquait que la mutinerie était « partie d’une bricole » et concernait « une poignée de détenus qui ont été contenus dans un quartier du centre pénitentiaire ».
Une membre du personnel administratif de la prison, travaillant dans des locaux annexes, a signalé au Parisien.fr que ce genre de mutinerie était en effet un « incident ordinaire », et que le système d’alarme n’avait pas été déclenché, preuve que les débordements ne seraient pas de grande ampleur.
Le centre pénitentiaire de Bourg-en-Bresse a été construit il y a trois ans, et dispose de 700 places.
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Précisions sur la mutinerie au centre de détention de Bourg en Bresse le 1er aout
Indy Paris, jeudi 15 août 2013
D’après des infos données par des prisonniers de la prison de Bourg en Bresse
Il y a eu plusieurs choses qui ont fait que c’est parti, des gouttes d’eau qui ont fait déborder le vase et un ras le bol général.
Il y a un juge, le juge d’application des peines, tout le monde s’en plaint depuis des mois. Le juge SANTOURIAN. ( Il a aussi des collègues, médames PERRIN et BERTETTOT). Il n’accorde jamais ni aménagement de peines ni conditionnelle, ni permission de sortie. Il y a environ deux mois il y a une pétition signée par pas mal de détenus qui a été remise à la direction par rapport à ça.
Il y a un détenu qui a pris la haine parce que ce jour là sa permission de sortie a été refusée. Comme elles le sont régulièrement pour d’autres. Par exemple, il y a un détenu qui devait sortir dans un mois, et lors de sa dernière permission il est arrivé en retard. L’administration pénitentiaire a décidé, avec le juge, sans même le faire passer en commission disciplinaire, de retarder d’un mois supplémentaire sa date de sortie. Comme ça. Autre exemple, dans les journaux ils ont parlé au printemps d’un prisonnier de bourg qui a pris 6 mois fermes parce qu’il avait menacé de prendre en otage sa SPIP, Madame GBA DAMASSI qui ne foutait rien et bloquait ses possibilités de sortie. Les nerfs contre elle il a menacé de la prendre en otage, en demandant s’il fallait aller jusque là pour qu’elle se bouge. Il est passé en jugement au tribunal pour ça et il a pris 6 mois supplémentaires.
Bref, plein de gens sont remontés contre les services sociaux et les juges qui les laissent croupir ici à des moments où il y aurait des possibilités de sortie.
Et ce jour là encore en plus il y a eu cette histoire. La surveillante monitrice de sport, une vraie teigne, elle se fait appeler DIAMS son prénom c’est Marine. Elle cherche toujours les problèmes avec les détenus, personne peut la voir. Pourtant elle s’est déjà fait éclater par un prisonnier là où elle était avant. Elle vient chercher des détenus pour partir au sport, et refuse qu’on sorte avec nos short, malgré la chaleur étouffante qu’il a fait. C’était la goutte de trop, et ça a été le bordel dans l’étage.
Il y a eu des graffitis et des tags sur les murs, avec le nom du juge et l’inscription « hitler » à côté. Il y avait aussi le nom d’une surveillante. Des machines à laver ont été arrachées ce qui a provoqué des inondations jusqu’à l’étage du dessous. Des caméras de vidéo surveillance ont été détruite, des lampes arrachées… il y a eu pas mal de casse.
Puis ils ont fait intervenir les ERIS Il y a plusieurs personnes qui ont été mises au mitard, mais ils sont ressortis deux jours après. Trois personnes qui ont été transférés.
Là ils n’ont toujours pas fini de tout réparer. On a entendu dire qu’il y avait eu un blocage en solidarité à la maison d’arrêt de la Talaudière, ça fait plaisir.
……………….détruisons toutes les prisons
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Mutinerie à la maison d’arrêt de Blois, 60 détenus saccagent la prison
RTL, le 19/08/2013 à 13h59
Une mutinerie a eu lieu à la maison d’arrêt de Blois. Soixante détenus ont saccagé la prison.
Une mutinerie était en cours lundi 19 août à la mi-journée à la maison d’arrêt de Blois, où une soixantaine de détenus saccageaient un secteur de la prison. La cause : la découverte d’un détenu mort le matin même, selon le secrétaire national FO-Pénitentiaire, David Daems. « En ce moment même, environ 60 détenus sont dans les étages de la prison et commettent des actes de vandalisme en saccageant les équipements », a déclaré cette personne.
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Mutinerie de Blois : la sécurité de la prison est « précaire », selon un syndicaliste
RTL, 19/08/2013 à 20h21
TÉMOIGNAGE – « La situation est sous contrôle » à Blois, après la mutinerie qui a eu lieu à la maison d’arrêt lundi 19 août, selon un syndicaliste. Il pointe toutefois la surpopulation carcérale et demande des transferts de détenus.
Une soixantaine de détenus ont saccagé une partie de la maison d’arrêt de Blois, au cours d’une mutinerie finalement maîtrisée. Selon David Daems, secrétaire national de FO-Pénitentiaire, qui témoigne au micro de RTL, « la situation est sous contrôle ». Les détenus en colère ont cependant causé d’importants dégâts. « Bon nombre de cellules ont été forcées, leurs serrures ont été également détériorées, explique le syndicaliste. Ils se sont aussi attaqués à certains postes de sécurité pour en prendre le contrôle. Fort heureusement, tous les points de sécurité ont été préservés, mais les dégâts matériels sont quand même assez importants ».
La sécurité de la prison en péril
Selon le responsable syndical, « l’aspect sécuritaire [de la maison d’arrêt] est précaire » en raison de ces dégâts. Maintenir le taux d’occupation actuel de la structure est à son sens « une chose insensée ». « Donc on attend les décisions de notre administration quant à d’éventuels transferts de détenus pour vider un peu la structure et pour pouvoir fonctionner dans un optimum de sécurité », conclut David Daems.
La mutinerie avait éclaté après la promenade, vers 10h30. Un prisonnier avait été retrouvé mort dans sa cellule. Les médecins ont diagnostiqué une rupture d’anévrisme, ce que les détenus n’ont pas cru être vrai.
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Flambée de violence à la prison de Blois
(extrait)
Europe1, 19 août 2013 à 20h46
L’INFO. La mutinerie a duré plus de trois heures lundi à la maison d’arrêt de Blois, dans le Loir-et-Cher. Une soixantaine de détenus ont saccagé un secteur de la prison. Ils ont finalement été maîtrisés et reconduits dans leurs cellules.
Une contestation spontanée. Le mouvement de protestation a éclaté après la promenade, vers 10h30, pour un motif qui reste à déterminer. « Les détenus ont d’abord refusé de remonter de promenade, puis ils sont entrés en force et ont investi un secteur de la prison, qu’ils ont saccagé », a expliqué le secrétaire national de FO-Pénitentaire, David Daems. Selon les informations d’Europe 1, un détenu battu à coups de barres de fer a été gravement blessé. Il a été transporté à l’hôpital.
Des détenus ont quitté leur cellule. Au cours des troubles, des matelas ont été enflammés dans le local qui sert de gymnase et des portes ont été enfoncées. « Les gens n’étaient plus sous contrôle », a expliqué Maryse Moracchini, la secrétaire générale de la préfecture du Loir-et-Cher. « Certains ont pu réussir de leur cellule et des détenus ont franchi la zone de détention pour se retrouver dans la partie administrative [vitres brisées et début d’inondation], où les conditions de sécurité ne sont plus les même », a-t-elle poursuivi au micro d’Europe 1.
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Après l’émeute, la prison va devoir panser ses plaies
La Nlle République, 20/08/2013 05:38
La maison d’arrêt a été saccagée hier par une mutinerie d’une soixantaine de détenus. La moitié a été transférée hier soir. Les dégâts sont considérables.
La mutinerie qui s’est produite hier à la prison de Blois n’a pas de précédent dans l’histoire locale. Elle est symptomatique d’une évolution des populations carcérales où figurent désormais davantage de condamnés à des peines longues et dont les perspectives de réinsertion sont plus aléatoires.
L’affaire a causé une vive émotion dans le quartier des Provinces où un dispositif de sécurité a été maintenu toute la journée. De multiples allées et venues en fin de journée témoignaient de l’effervescence crée par le transfert de trente-cinq détenus impliqués dans les événements du matin.
L’opération a été réalisée à bord de véhicules cellulaires de l’administration pénitentiaire. Leur destination n’a pas été précisée, mais la procureure de la République Dominique Puechmaille avait indiqué peu de temps auparavant qu’ils seraient répartis entre plusieurs établissements de la région, et que des poursuites seraient engagées contre ceux qui seraient convaincus d’être les meneurs.
Un représentant du syndicat FO, majoritaire dans le personnel pénitentiaire, estimait hier soir que les conditions d’un fonctionnement normal de la maison d’arrêts de Blois n’étaient plus réunies. « Nous allons réclamer le transfert de la totalité des détenus. C’est une mesure indispensable pour eux comme pour les surveillants qui ne sont pas en mesure de remplir leurs missions dans des locaux aussi dégradés. »
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Prison : deuxième tentative de mutinerie en deux jours à Châteaudun
Le Parisien, 21.08.2013, 19h54
Nouveau coup de chaud à la prison de Châteaudun (Eure-et-Loir). Une trentaine de détenus de ce centre de détention ont refusé de réintégrer leur cellule ce mercredi après-midi à l’issue de leur promenade, provoquant des incidents. Les agitateurs, qui ont tenté à plusieurs reprises de sauter un grillage -et l’ont partiellement endommagé- pour atteindre le chemin de ronde ont pu être circonscrits à l’intérieur d’une cour de promenade.
Ils ont été repoussés à l’aide de flashballs, balles en caoutchouc, gaz lacrymogènes et grenades de désencerclement par les équipes régionales d’intervention et de sécurité (Eris), qui étaient présentes du fait de précédents incidents la veille. Des renforts venus de Paris et de Dijon (Côte-d’Or) ont néanmoins été nécessaires pour ramener le calme dans cette prison qui accueille environ 590 détenus.
« Les incidents ont duré de 15h30 à 18h40 environ, mais sans les renforts, la situation aurait été beaucoup plus compliquée, témoigne un surveillant pénitentiaire. Il a fallu faire évacuer les intervenants extérieurs présents dans la zone. On ne sait pas quel est le motif de ce mouvement, et si d’ailleurs il y en a un… »
Une vingtaine de détenus devaient être transférés dans la soirée dans d’autres établissements afin d’éviter tout nouveau mouvement.
Mardi déjà, une mutinerie a été maîtrisée en milieu de journée à Châteaudun, après qu’une vingtaine de détenus a tenté d’incendier un poste sécurisé commandant le système informatique du centre de détention. Elle faisait elle-même suite à de violents incidents à la maison d’arrêt de Blois (Loir-et-Cher), lundi, qui a été partiellement saccagée par une soixantaine de détenus après la mort -qu’ils jugeaient suspecte – d’un des leurs le matin même.
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Seconde mutinerie, en 2 jours, à la prison de Châteaudun (28)
France3 Centre, 21/08/2013 | 18:31
A 15 heures, pendant l’heure de promenade, 36 détenus ont tenté d’investir la zone neutre (sans cellules) de la Maison d’arrêt de Châteaudun. De source syndicale, ces affrontements étaient plus violents que ceux qui s’étaient déjà déroulés mardi.
Les détenus étaient en cours de réintégration de leur cellule peu avant 19 heures. Une dizaine de véhicules de l’ERIS, l’équipe régionale d’intervention et de sécurité, des agents pénitentiaires entraînés par le GIGN, étaient arrivés dans l’après-midi à la Maison d’arrêt.
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Début de mutinerie à la prison de Bois-d’Arcy, dans les Yvelines
AFP, 22/08/2013 à 17:43
Début de mutinerie à la maison d’arrêt de Bois-d’Arcy, dans les Yvelines. Une vingtaine de détenus ont refusé ce jeudi 22 août au matin de regagner leurs cellules, se plaignant du manque d’efficacité des équipes médicales de la prison.
La rébellion n’a duré qu’environ 3h30, mais elle est symbolique du climat actuel des prisons françaises, en tension depuis le début de la semaine, après des évènements survenus lundi, mardi et mercredi. Une soixantaine de détenus ont saccagé lundi un secteur de la maison d’arrêt de Blois, à la suite de la découverte d’un détenu mort le matin même. Mardi et mercredi, deux tentatives de mutinerie, impliquant une vingtaine de personnes, ont eu lieu au centre pénitentiaire de Châteaudun (Eure-et-Loir).
Cette fois-ci, c’est un malaise qui aurait, selon les prisonniers, déclenché « l’insurrection », vers 10h. Alors que 22 détenus se trouvaient en salle de sport, les prisonniers ont « prétexté qu’un des leurs avait un malaise et se sont plaints du fait que les équipes médicales mettaient trop de temps à intervenir« , a indiqué le délégué général de FO Pénitentiaire, Jérôme Nobécourt. « Ils ont refusé de réintégrer leurs cellules, malgré plusieurs négociations avec des responsables de la prison », a ajouté une autre source syndicale.
Les équipes régionales de sécurité (Eris) sont intervenues et tout est rentré dans l’ordre vers 13h30. « Il n’y a eu aucun blessé et les dégradations sont minimes », a souligné la seconde source syndicale. Un détenu récalcitrant a été conduit au quartier disciplinaire.